Konso

Arba minch est considéré comme la porte du sud, elle marque aussi la fin du réseau goudronnè.

La piste, récemment consolidée mène en deux à trois heures, au village de konso (88km au sud).

Les konso ont su tirer profit de l’altitude relativement élevée (1500-2000m) de cette région insérée dans la vallèe du Rift et apprivoiser cette terre aride par un ingénieux système de cultures en terrasse qui s’élèvent jusqu’au flancs des collines. Les technique de limitation du ruissellement des pluies associées au mélange des cultures dans un même champ permettent d’optimiser l’utilisation de l’eau pluviale. Ainsi, les faibles précipitations (550 m/m par an) réparties en deux courtes saisons (en février et en septembre) suffissent à produire coton, café, céréales (essentiellement sorgho et maïs), légumineuses (haricot dolique, niébé), tubercules (dont le manioc).

Le jour de marcher les lundis et vendredi, rassemblent Konso, Tsemai et Borana venus de Yabello . Les peuples du Konso parlent la langue « couchitique » proches des idiomes Oromo. Les systèmes clanique des Konso est exogame et patrilinéaire et se structure autour de neuf clans répartis dans des villages autonomes et administrés par un conseil d’anciens. Les konso vivent au sein de villages dont la structure est fortifiée.